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Chapelle

La chapelle a été aménagée dans la chambre d'Édith Royer, selon la tradition byzantine. Elle offre à travers sa décoration un espace approprié pour l'action liturgique.


Les fresques

Les fresques de la voûte sont l'œuvre d'une sœur de la communauté, sur les plans conçus par l'archiprêtre Georges Drobot, iconographe.

Le cycle des peintures du sanctuaire comprend la fresque de la Communion des apôtres et les icônes du Christ Agneau dans la Patène entouré des anges et des hiérarques, qui montrent le sens mystique de la Divine Liturgie célébrée devant elles. Au-dessus, la Vierge orante porte les prières au Christ.

Le cycle des peintures de la voûte est le cycle évangélique et festif. Il nous montre les icônes des grandes fêtes de l'année qui se basent sur les récits évangéliques ou s'inspirent de la tradition orale de l'Église.

La préhistoire évangélique est représentée par l'icône de la Nativité de la Mère de Dieu et de celle de son Entrée au temple. Les deux icônes nous parlent de saints personnages, vivant à l'écoute du Seigneur, tant en famille -comme Joachim et Anne - qu'en solitude consacrée à Dieu - comme Marie dans le Temple de Jérusalem.

Cette même écoute attentive de Dieu, accompagnée d'obéissance consciente, caractérise l'attitude de Marie dans le premier épisode évangélique de ce cycle : l'icône de l'Annonciation, la réalisation de la promesse du salut. L'Annonciation est suivie naturellement de la Nativité du Christ, de l'Adoration des Mages illustrant l'adoration du Sauveur par l'humanité.

Deux scènes de l'enfance du Christ, elles aussi icônes de fêtes, insistent sur les deux aspects de la personne de Jésus : humain et divin. Ce sont la Présentation de Jésus au Temple et Jésus parmi les Sages d'Israël. Le Baptême du Christ marque le début de son œuvre publique.

La Croix est au centre de la deuxième rangée de ce cycle d'icônes - le symbole par excellence de l'œuvre du salut. Mais les icônes qui l'entourent nous montrent le déroulement du temps : le cheminement du Christ vers sa Passion (la Transfiguration, la Résurrection de Lazare, l'Entrée à Jérusalem), la Crucifixion et la Résurrection.

La Résurrection du Christ a deux aspects dans la tradition iconographique orientale : l'aspect temporel ou historique (l'Apparition du Christ aux femmes myrophores) et un aspect éternel et dogmatique (la Descente du Christ aux enfers et sa victoire sur le diable et sur la mort).

L'Ascension qui surplombe l'autel est suivie des deux icônes traditionnelles de la fête de la Pentecôte : la Descente du Saint-Esprit sur les apôtres et la Trinité (les trois visiteurs d'Abraham).

La grande icône de la Dormition de la Mère de Dieu a sa place traditionnelle près de la sortie de la chapelle. Elle nous montre le moment où l'histoire des apôtres se relie à l'histoire de l'Église, signifiant la continuité de l'enseignement du Christ, sa présence éternelle parmi les hommes qui se réunissent en son Nom.


L'iconostase

L'iconostase est la paroi couverte d'icônes séparant le sanctuaire de la nef. Les deux icônes entourant les portes centrales représentent l'une, le Christ tenant le livre des évangiles, et l'autre, la Mère de Dieu présentant son Fils. Sur les portes est représentée la scène de l'Annonciation : c'est le oui de la Vierge Marie qui nous ouvre l'accès au ciel. A droite, l'icône du titulaire de la chapelle, le saint prophète Élie.

Les icônes

Sur les murs de la nef, les icônes des grandes fêtes liturgique ; sur celui du fond de la chapelle, les icônes des saints du Carmel et des saints les plus importants de l'année liturgique.

Toutes les icônes de la chapelle ont été peintes par les carmélites.